lundi 27 juillet 2009
La fin !
lundi 13 juillet 2009
Lauris 2
mercredi 8 juillet 2009
Lauris
Je suis arrivé à Lauris, en Provence. Le trajet s'est bien déroulé et la ride de bus épique a été moins épique que j'avais anticipé. Seulement il faut se taper tous les petits villages avec les rues hyper étroites.
Mais quel bonheur d'être enfin là. Quel bonheur. Depuis toutes ces années que je rêvais de revoir cet endroit. Les cigales, le Mistral, le parfum de lavande partout. Les petites rues et les chats errants. Le rythme provencal et son vélo entre les villages dans les champs de vignes. Je suis si content d'y être enfin de retour. Sur les photos, on peut apercevoir un jardin où on peut écrire. Et je n'y manquerai pas. Mon calepin et mon crayon sont prêt. Et je pourrai enfin prendre le temps de travailler sur quelques projets personnels.
mardi 7 juillet 2009
Lyon jour 2
Lyon, fondée par les romains, était donc une véritable pièce centrale de l'Empire dans son administration de la province de la Gaule. Le musée rattaché est gigantesque et nous replonge du haut de ses trois étages vers cette époque passionnante. Moi qui a étudié "l'histoire classique" au collège j'étais ravi. Les mosaiques présentés sont superbes. Lyon était ainsi une véritable grande cité romaine, et à chaque construction du métro, de nouveaux vestiges sont déterrés. Cette visite a pris une bonne partie de la journée. Tant mieux car il pleuvait.
J'ai poursuivi en haut de la colline en visitant la grande basilique de Fourvière ainsi que sa crypte. Quel ouvrage !
Pour le reste, j'ai tranquillement longé le Rhône. Sentir l'odeur de l'eau et le vent sur son visage était une sensation que je n'avais pas vécue depuis longtemp. Ce soir, je vais souper dans un Bouchon Lyonnais. Non ce n'est pas un bar à vins, c'est le nom qu'on donne à un restaurant présentant de la cuisine typiquement lyonnaise. Sachant que la ville est la capitale de la gastronomie française, ça promet d'être bon. Tant mieux ! J'ai faim. Je vous laisse donc...
lundi 6 juillet 2009
Lyon
Ça permet de se faire une idée de la ville, et ça peut être pratique pour un futur échange étudiant en architecture sait-on jamais. La ville est un peu à la frontière entre l'ancien et la modernité. L'architecture couleur saumon et la conception de la ville en île et ses ponts multiples fait volontier penser à Prague.
On peut trouver facilement .une église d'architecture gothique juste à côté d'un gros super marché dont le bâtiment est composé de verre et d'éclairage complètement futuriste. Les bus électriques sillonnent les rues partout. Et le soir dans la semaine, il ne reste absolument personne dans les rues. C'en est presque inquiètant après avoir vu Paris.
Hier je suis allé à Grenoble (!) dans la villa privée de la famille de mon ami. Ils ont hérité d'une grande villa à Grenoble avec parc privé, manoir, cours de tennis, piscine, la maison du jardinier etc. Vraiment comme dans le château de Moulinsart. Les aléas des voyages. Un moment de pur bonheur sur l'autoroute entre Lyon et Grenoble à écouter de l'électro et à regarder les arbres passer à toute allure de leur limite de vitesse très haute. Sensation très road trip. Si j'avais imaginé écouter du Daft Punk sur une autouroute française...
Je pars pour la Provence mercredi après midi, et de là c'est un peu l'aventure parce que les réseaux de transport en France sont un peu mal renseignés sur Internet avec toutes sortes d'exceptions étranges dans les horaires (en exluant les grèves qui font la pluie et le beau temps ; je l'ai appris à mes dépends lors de mon départ pour Lyon).
J'aimerais avoir plus de temps pour silloner les campagnes pour la photo. Je me sens dans un filon artistique sans borne et l'inspiration tant écrite que visuelle est bien présente. Je compte la canaliser lors de mes 10 jours en Provence où je me couperai volontairement du monde pour mieux m'y consacrer.
vendredi 3 juillet 2009
Au revoir Paris
vendredi 26 juin 2009
Les catacombes de Paris et Andy Warhol
L'exposition d'Andy Warhol et de Dali était également un incontournable de la vie parisienne. On y retrouvait plusieurs oeuvres en provenance directe du Andy Warhol Museum de Memphis et d'autres collectionneurs privés. Regroupant seulement ses portraits et sériegraphie, il s'agira alors probablement de la plus complète exposition sur ce thème. Elle complète parfaitement celle vue à Montréal à l'automne, bien que cette dernière était plus impressionnante et compléte.
Mon séjour en France se transforme en quête aux livres. Il faut savoir que la maison d'édition Taschen offre tous ses gros livres d'art à 9,99 Euros. À ce prix là, autant louer un container sur un cargo transatlantique ! Mais j'ai aussi découvert un livre de photos de Jean-Michel Jarre pour 5 Euros à 10 secondes de ma chambre d'hôtel. Deal !
Demain c'en est fini de l'hôtel. Je rejoins mon amie Marion, que j'ai connue alors qu'elle était en échange à la Poly, à sa station de RER à Arcueil. Aucune idée à quoi ma prochaine semaine ressemblera. Disons qu'ayant tout fait les activités touristiques, je prendrai surtout le temps de me promener au hasard et peut-être d'enfin prendre le temps de lire au bois de Boulogne de même que de prendre un train de vie plus parisien et moins touristique. J'ai bien hâte d'être à Lyon également. Des nouvelles si l'Internet est présent !
jeudi 25 juin 2009
La Défense, Père Lachaise, le Louvre et Versailles
Par la suite, détour au cimetière du père Lachaise. Je voulais une photographie de la tombe de Chopin, mon compositeur de piano préféré. Finalement, j'en ai aussi profité pour prendre quelques clichés de photos religieuse. Les caveaux anciens parfois complètement délabrés donnent une ambiance glauque.
Pour le souper de ce soir là ainsi qu'hier, j'ai retrouvé mon ami Maxime qui par hasard était également de passage à Paris. C'était une bonne occasion de se retrouver dans un bistro entre québécois la veille de la Saint-Jean. Hier c'était aussi l'occasion d'aller au musée de Louvre. Mon dieu que ce musée est immense. En une journée, et en allant assez rapidement, on a pu faire environ un étage ! Le plus drôle de la chose c'est de voir la salle de la Joconde. Le tableau lui même est ma foi beaucoup plus beau en vrai. Par contre la nuée de Japonais qui se battrent entre eux pour la photographier est le véritable show de la journée. Hilarant.
Au sous-sol du Louvre, on y présentait une exposition sur le musée pendant l'occupation Allemande en 1940. Les Français avaient préféré vider le musée plutôt que de laisser l'ennemi s'approprier les oeuvres. Les pièces ont ensuite pris la direction du Sud de la France. Une exposition photographique retraçait ce moment d'histoire de même que les visites des officiers SS en plein Louvre sous le régime collaboratif de Pétain. Irréel et très très intéressant. Par contre, le Louvre c'est étourdissant. À en devenir fou. Toujours accompagné de Ben et Max, on a quitté pour aller grimper en haut de Notre-Dame. La file d'attente était un brin longue mais pour l'aspect historique de la chose et pour "voir" Notre Dame de Paris de Hugo, ça vallait le coup.
Aujourd'hui, je suis allé au château de Versailles. C'était un rêve d'enfant réalisé. À l'époque, je jouais à un jeu d'ordinateur en 3D qui se déroulait dans le château à l'époque de Louis XIV. J'avais donc vu sur ordinateur les pièces et la plupart du château. Le voir en réalité était donc très excitant pour moi. J'ai adoré ma visite. Les jardins sont d'une étendue incroyable. Le domaine de Marie-Antoinette permet de se rendre à l'évidence de l'absurdité de la monarchie à la fin du règne de Louis XVI. Marie-Antoinette s'était fait construire un village à elle seule pour pouvoir "jouer à la paysanne" et d'autres fantasmes complètement idiots. Pendant ce temps, le peuple mourrait de faim.
Il ne reste que quelques jours à Paris pour Benoit mon compagnon de voyage. Samedi nous allons retrouver mon amie Marion qui m'héberge pour la semaine prochaine. Je vivrai alors davantage comme un parisien. Samedi prochain je pars pour Lyon chez mon ami Augustin. Ensuite le vélo entre les villages de la Provence m'attend chez mon ami Edmond. À bientot quand le sans-fil le permet !
lundi 22 juin 2009
Paris
Aujourd'hui j'ai visité la tour Eiffel, ce qu'on doit donc au moins faire une fois. La file est interminable mais le résultat est quand même satisfaisant.
Ensuite j'ai marché sur les champs Élysées jusqu'à la place de la Concorde. C'est sur cette même place qu'a eu lieu le tout premier concert de Jean-Michel Jarre en 1978, mon idole de toujours comme vous le savez tous. C'était donc un moment tout spécial pour moi d'enfin voir cet endroit de mes propres yeux.
Demain je devrais continuer mon pélerinage JMJ et aller à la Défense, le quartier des affaires avec sa grande arche, une architecture d'avant garde que j'adore, lieu du plus grand concert de JMJ encore une fois :)
Je vous laisse (et si le sans fil pourri me permet de poster cet article) sur un texte que j'ai écrit pour Pieuvre.ca, dans le TGV Hambourg-Paris concernant mon expérience au Hurricane Festival où j'aurai vu Kraftwerk pour la deuxième (et surement) la dernière fois de ma vie.
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Les mythiques inventeurs de la musique électronique, le groupe allemand Kraftwerk, ainsi que Moby et Franz Ferdinand se produisaient le 19 juin dernier au festival Hurricane, en banlieue éloignée de Hambourg en Allemagne. Xavier Proulx, de La Pieuvre y assistait et nous raconte son expérience à la manière d'un journal de bord – le présent récit étant d'ailleurs écrit dans le TGV Hambourg-Paris.
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Par un hasard de la vie c'est à Scheßel en Allemagne que je vit Kraftwerk pour la deuxième et probablement la dernière fois de ma vie. C'est que ce groupe peut se targuer d'avoir droit au crédit plutôt restreint d'avoir inventé la musique électronique, rien de moins. Leur prestations sont rarissimes et sont courues dans le monde entier. Leur dernier passage à Montréal remonte au printemps 2004 et c'était fort probablement leur dernier. Là où dans un Métropolis bondé j'aurai vu la magie s'opérer pour la première fois. C'est qu'il faut comprendre que Kraftwerk est avant tout une pièce d'antologie, une oeuvre de musée, où le spectacteur curieux observe ces (vieux) énergumènes du bidouillage sonore, véritables chirurgiens du son. Ainsi Kraftwerk conserve aujourd'hui sa notoriété pour l'aspect historique de ses compositions. Leur single Trans Europe Express est par ailleurs devenu la pièce la plus samplée de l'histoire de la musique. On se rend donc dans un concert de Kraftwerk pour observer l'histoire se dérouler devant nos yeux que par un goût pour des compositions musicales de grande complexité.
À sa manière, Kraftwerk prit position envers la musique électronique d'une façon totalement Allemande. Kraftwerk ou « centrale électrique » en Français, c'est faire l'apologie de la machine qui produit les sons plutôt que le cerveau humain qui se cache derrière les compositions. C'est donner toute la place à la technique, dans une perspective chirurgicale, épurée, clinique. Les membres du groupe n'hésitent d'ailleurs pas à se faire tout petit derrière les projections géantes et leur ordinateurs portable. Un laconique « danke schön, guten nacht » termine chacune de leur prestation. Et ce sont là les seuls paroles d'origine humaine que le spectateur n'entendra jamais d'eux. L'Homme et la machine.
C'est à Scheßel, au Hurricane Festival, en pleine campagne Allemande, que Kraftwerk se produisait vendredi dernier. L'équivalent de Woodstock en Beauce. Les tentes de camping se dressent à l'infini devant mes yeux. Il fait froid, le vent faisant tourner les éoliennes avoisinantes. Après la pluie et la boue, le beau temps ; les étoiles étaient prêtes pour Kraftwerk. À 10 mètres devant moi, pour une deuxième fois, je suis témoins du même spectacle. Et un spectacle miraculeux, Il ne reste qu'un membre original du groupe, Ralph Utter, le leader et « chanteur ». Après le départ de Florian Schieneder, le deuxième pilier du groupe, on avait craint le pire. Il aura été finalement remplacé, Kraftwerk reste encore un quatuor, mais pour combien de temps ?
Les projections et l'ordre des pistes n'ont pas changé depuis la dernière fois. Le son reste cristallin, mixé devant nos yeux par les plus grand puristes du son de l'Europe. Ce dernier ne peut qu'être excellent. Le Trans Europa Express surgit derrière les sillouhettes humaines, controllant leur petits synthétiseurs portatif de deux octaves et leur ordinateurs. Ralph Utter chante les vieux tubes en allemand plutôt qu'en anglais, soulignant de nouveau le surréalisme de se trouver à un endroit pareil. La foule les adule devant « Das Model » et « Autobahn ». C'est finalement vêtus de leurs habits de lumière qu'ils quitteront la scène un par un, saluant la foule les uns après les autres.
Comment Kraftwerk est-il considéré en Allemagne ? Je pose la question à un spectateur allemand à mes côtés. Il commence par m'apostropher joyeusement, me demandant où ais-je trouvé le t-shirt de Kraftwerk que je porte ce soir là. Il est sans voix quand il apprend mon pays d'origine. On en beurre épais: « Oui je suis venu expressément du Canada pour voir Kraftwerk ». Devant ces paroles, il pouffe de rire. Quand je lui demande pourquoi il rit, il m'explique sa réaction:
« Kraftwerk en Allemagne est surtout connu pour des raisons historiques. C'est les années 70 et 80, soit des gens qui ne fréquentent pas forcément les festivals de musique encore aujourd'hui. Les gens viennent voir Kraftwerk par curiosité, pour eux ce sont quatre énergumènes tout droit sortis de la jeunesse de leur parents ». Venir du Canada pour « ça » lui apparaît un geste complètement cinglé. Il aura de quoi raconter à ses collègues de bureau lundi matin.
Au bas mot, j'aurai vu l'histoire de ma musique préféré, l'électro, se dérouler devant mes yeux, et qui sait, peut-être une des dernière prestation de Kraftwerk et de son leader vieillissant. À revoir une dernière fois à Montréal ? On peut toujours rêver...
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Le prochain album de Moby est prévu pour le 30 juin prochain, Si certaines pièces ont jusqu'à maintenant filtrés par le blogue officiel du plus célèbre DJ chauve à lunettes, il était encore difficile de se faire une idée de la qualité de ce nouveau disque, surtout après le très décevant Last Night. Qu'à cela ne tienne, c'est avec joie que l'on constate que Moby a délaissé sa formule de « DJ set » pour revenir au format standard d'un véritable concert, avec chanteurs invités, violonistes et sa fameuse guitare électrique. Lors de son passage au Hurricane Festival en Allemagne, Moby a offert une performance d'une exceptionnelle qualité, qui donne un excellent avant goût de sa prochaine tournée nord-américaine. Les pièces tirées de son prochain album Wait for Me semblent en tout point excellentes, du même calibre que l'exceptionnel album Hotel paru en 2004. C'était également le lieux d'une rencontre sans doute mémorable pour le DJ qui présentait son concert juste avant Kraftwerk. Moby termina sa prestation par les mots suivants: « It's an honor for me to say this, but please stick around to see Kraftwerk ».
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Ce Hurricane Festival était aussi l'occasion de voir la tournée de Franz Ferdinand avant tout le monde. L'énergique formation qui réinventa le britpop a fourni une prestation énergique bien qu'un peu linéaire. Preuve que la musique transcende toute les langues, la foule se bousculait avec une énergie toute indie. Nouvelle coutume de la foule allemande: s'accroupir par terre pour ensuite se relever et pouvoir sauter plus haut en dansant. Le charismatique chanteur du groupe allait même jusqu'à gratter sa guitare avec une botte de pluie. Aucun des grand classiques du groupe n'a été oublié, même si l'ensemble de la prestation semblait fade et légèrement « sur le pilote automatique ». Franz Ferdinand ne reste pas moins un monument ainsi qu'un concert que l'on vit.
mercredi 17 juin 2009
Helmut Newton et Reichtag
On fonce ensuite vers le Reichtag, le parlement Allemand. L'architecture est à couper le souffle. Derrière le fronton et les colonnes anciennes se dresse le dôme de verre géant où l'on peut monter. L'intérieur de la boule contient un escalier en spirale. Une architecture très très avant gardiste où l'ancien se confond avec la modernité. J'adore.
Pic-nic dans le Tiertgarden, le mythique grand parc de la ville, qui n'a rien à envier à Central Park. La végétation me semble plus naturel. C'est de toute beauté.
À un détour du Tiergarden, se dresse la porte de Brandbourg. C'est le coin chic de Berlin et le quartier de ambassades. Ensuite retour au monument de l'holocoste pour faire un peu de lomographie.
Me voilà revenu à l'auberge où la fatigue accumulée commence à se faire sentir, mais la bière est bonne malgré le fait que je tousse mes poumons (soit maudit Turbo ! ).
mardi 16 juin 2009
Grosse journée !
Pour en venir au fait, cette journée fut une consécration du transport en commun à Berlin. Et j'en arrive à la conclusion qu'il est extraordinaire. Le système de transport de Berlin est redondant. Il y a le bus, le tramway, le métro (qui est une copie exacte, mais vraiment vraiment exacte, de celui de New York) et enfin le train. Le train passe sur des viaducs surélevés qui encerclent la ville (comme dans Batman Begins). Ainsi, pour chaque axe de la ville, il y a bel et bien 4 moyens de se rendre au même endroit. Et tout cela fonctionne sans se tarir l'un l'autre ! Un confort incroyable et une efficacité redoutable. Je ne n'ai jamais attendu plus de 4 minutes pour n'importe quel train.
Autre truc amusant, on achète un billet dans un distributeur. On le valide, mais ensuite tout repose sur des contrôles aléatoires. Or, depuis 2 jours je n'ai encore jamais été contrôlé. Ce qui fait que le système de transport offre une sorte d'illusion de gratuité. Aucune guérite, vendeur ou tourniquets. On descent les marches, et on embarque dans son train.
Parlant d'achat, le coût de la vie est effroyable. L'euro n'aide pas, mais pour des repas quasi rationnés on ne s'en sort pas vraiment en bas de 20 euros par jour. C'est cher et déprimant pour le futur sachant que Paris sera encore pire.
Pour en revenir à la visite de la prison de la stasie, nous avons fait une visite guidée en Allemand (sinon il fallait attendre le samedi). Impressionnant. Visite des cachots et des salles d'interrogatoire. C'est là qu'on enfermait les ennemis du régime communiste de la RDA. Tous les intellectuels qui dénonçaient le régime étaient kidnappés en douce et ammenés secrètement entre ces murs. Les guides sont des anciens prisonniers de la prison. Impressionnant. Le quartier est entouré de vieilles usines désaffectées, à la soviétique. Petites places, gros blocs appartements en béton tous pareils, etc. Le profond Berlin Est.
Après cette longue visite, le tramway me ramena en un tour de main jusqu'à East Side Gallery. Il s'agit d'une section du Mur qui tient encore et qui est peinturée par des artistes. Superbes fresques et on peut toucher à un morceau de l'Histoire.
Et puis, étant donné que le soleil était présent malgré un temps assez froid, on a décidé de poursuivre dans l'axe communiste et d'aller visiter CheckPoint Charly. Rien à vous apprendre sur sa raison d'être. Bref, c'est très touristique mais c'est un incontournable.
Détour par Space Hall, une boutique de vinyl qui renferme une grande qualité de choix. Et des t-shirt de Kraftwerk, absolument introubables à Montréal ! Vendu même si pas donné. Ça fera quelque chose à porter au spectacle de vendredi. On y trouve même des singles de Paul Raymer ;).
En dépassant le CheckPoint Charlie, on se retrouve sur la 5e Avenue berlinoise. Louis Vuton, Rolex, Galeries Lafayette, etc. On se rend compte à ce point que la Potsdamer Platz n'est pas très loin, ce qui avait été prévu initialement pour demain. Ce fut l'occasion d'une première visite au mémorial de l'holocoste et de faire chauffer les films 120 au fer rouge. Je veux y retourner demain avec mon autre lentille et un film particulier. Les effets de perspectives à l'intérieur du mémorial sont très puissantes. C'est probablement mon endroit préféré.
Potsdamer Platz est une sorte de Place-Des-Arts. On y retrouve le Sony Center et sa grande coupole de verre qui abrite un cinéma IMAX et autres grands magasins. J'ai soupé là bas, dans l'équivalent d'une Popessa, et me voilà revenu à l'hostel.
Journée chargée d'histoire. Finalement, encore un mot sur l'incroyable sens du style des berlinois. La machoire m'en tombe.
Demain je vais voir le Reichtag (le parlement allemand) et sa coupole de verre, la porte de Brandebourg, le musée de la photographie d'Helmut Newton (de quoi faire enrager mon père) et un pic nic dans le Tiertgarten. À la tombée du soir, retour au mémorial de l'Holocauste pour un meilleur jeu de contraste et pour utiliser mon film d'amour, le E100G xproé.
Bonne nuit !
lundi 15 juin 2009
Il y a des Bixi à Berlin !
Étant donné le désir de sommeil assez ardent, il est difficile de se faire une idée de la clientèle de l'hostel. À commencer par le super frigo commun et son écriteau: "Communism is good: unlabeled food is free food !". Par mon passage dans la salle commune, je dois dire que les gens semble d'avance pas mal intéressants. Une gang de japonais qui sautent partout, une gang un peu rock, indie, genre Black Rebel Motorcycle Club, d'autres plus indie-granos. J'irai me présenter demain, pour le moment c'est dodo tôt.
Il y a des poster du nouvel album de Placebo dans les rues. Pas mal cool. Mercredi on annonce beau, j'irai sûrement au Reichtag et au monument de l'holocauste. Demain je vais à la prison de la Stasi: là où on enfermait les prisonnier politiques du régime communiste. J'en profiterai pour prendre le tramway et inaugurer ma lomographie allemande.
Berlin Jour 1
jeudi 11 juin 2009
lundi 8 juin 2009
Itinéraire
Voila, le grand jour approche et j'en profite pour récapituler l'itinéraire de mon voyage.
- Départ de Montréal le 14 juin de en fin d'après midi.
- Berlin du 15 au 18 juin.
- Vendredi le 19 juin, escapade à Hamburg pour déposer les bagages et autre escapade pour le festival de musique Hurricane avec Kraftwerk, Franz Ferdinand et Moby entre autres. Nuit épique dans la campagne allemande et retour à Hamburg le 20 au matin et visite dans l'après midi.
- Visite de Hamburg le 21 et départ en train pour Paris dans la soirée.
- Paris du 21 au 4 juillet.
- Départ de Benoit, mon partner in crime le 29 juin.
- Départ pour Lyon le 4 en soirée jusqu'au 7 juillet.
- Départ en TGV pour Aix-en-Provence le 8 juillet pour rejoindre le petit village de Lauris en Provence.
- Départ pour Marignane le 18 juillet aux aurores. Transit par Charles-de-Gaule et retour à notre république de banane préférée.