vendredi 26 juin 2009

Les catacombes de Paris et Andy Warhol

Autre journée d'une chaleur humide et lourde à Paris. Bon moment pour des activités intérieures. À commencer par la visite des catacombes de Paris. Après avoir descendu 180 marches sous une température de 14 degrés, on peut flâner pendant une bonne heure parmis les crânes et les ossements de divers cimetières et fosses communes de Paris aujourd'hui rasés. Macabre musique ? Non pas vraiment. L'atmosphère y est presque emprunte d'une sorte de poésie, élévatrice de l'âme et parsemée de maximes vantant l'acceptation du côté éphémère de l'Homme. Très intéressante visite. Je n'aurais jamais pensé déposer mon appareil photo sur un tas d'ossements afin d'obtenir une image stable. Je suppose qu'il s'agira d'un fantasme pour le photographe macabre. Héhé.

L'exposition d'Andy Warhol et de Dali était également un incontournable de la vie parisienne. On y retrouvait plusieurs oeuvres en provenance directe du Andy Warhol Museum de Memphis et d'autres collectionneurs privés. Regroupant seulement ses portraits et sériegraphie, il s'agira alors probablement de la plus complète exposition sur ce thème. Elle complète parfaitement celle vue à Montréal à l'automne, bien que cette dernière était plus impressionnante et compléte.

Mon séjour en France se transforme en quête aux livres. Il faut savoir que la maison d'édition Taschen offre tous ses gros livres d'art à 9,99 Euros. À ce prix là, autant louer un container sur un cargo transatlantique ! Mais j'ai aussi découvert un livre de photos de Jean-Michel Jarre pour 5 Euros à 10 secondes de ma chambre d'hôtel. Deal !

Demain c'en est fini de l'hôtel. Je rejoins mon amie Marion, que j'ai connue alors qu'elle était en échange à la Poly, à sa station de RER à Arcueil. Aucune idée à quoi ma prochaine semaine ressemblera. Disons qu'ayant tout fait les activités touristiques, je prendrai surtout le temps de me promener au hasard et peut-être d'enfin prendre le temps de lire au bois de Boulogne de même que de prendre un train de vie plus parisien et moins touristique. J'ai bien hâte d'être à Lyon également. Des nouvelles si l'Internet est présent !

jeudi 25 juin 2009

La Défense, Père Lachaise, le Louvre et Versailles

Le sans fil de l'hôtel étant pourri, il était difficile de donner plus de nouvelles depuis la dernière fois. Je suis toujours à Paris. Entre temps, j'ai eu le temps d'aller voir la grande Arche de La Défense, lieu hautement symbolique pour moi et mon fanatisme des concert de JMJ. C'est là qu'un nouveau record du monde d'affluence à un concert gratuit avait été fracassé le 14 juillet 1990. Du haut de la grande Arche, la perspective vers l'Arc de Triomphe est géniale. Le projet immobilier de ce centre des affaires est étonnamment avant gardiste et d'une conception architecturale que j'ai trouvé fort belle. Bref, c'est un lieu à saveur hautement futuriste que j'ai adoré.

Par la suite, détour au cimetière du père Lachaise. Je voulais une photographie de la tombe de Chopin, mon compositeur de piano préféré. Finalement, j'en ai aussi profité pour prendre quelques clichés de photos religieuse. Les caveaux anciens parfois complètement délabrés donnent une ambiance glauque.

Pour le souper de ce soir là ainsi qu'hier, j'ai retrouvé mon ami Maxime qui par hasard était également de passage à Paris. C'était une bonne occasion de se retrouver dans un bistro entre québécois la veille de la Saint-Jean. Hier c'était aussi l'occasion d'aller au musée de Louvre. Mon dieu que ce musée est immense. En une journée, et en allant assez rapidement, on a pu faire environ un étage ! Le plus drôle de la chose c'est de voir la salle de la Joconde. Le tableau lui même est ma foi beaucoup plus beau en vrai. Par contre la nuée de Japonais qui se battrent entre eux pour la photographier est le véritable show de la journée. Hilarant.

Au sous-sol du Louvre, on y présentait une exposition sur le musée pendant l'occupation Allemande en 1940. Les Français avaient préféré vider le musée plutôt que de laisser l'ennemi s'approprier les oeuvres. Les pièces ont ensuite pris la direction du Sud de la France. Une exposition photographique retraçait ce moment d'histoire de même que les visites des officiers SS en plein Louvre sous le régime collaboratif de Pétain. Irréel et très très intéressant. Par contre, le Louvre c'est étourdissant. À en devenir fou. Toujours accompagné de Ben et Max, on a quitté pour aller grimper en haut de Notre-Dame. La file d'attente était un brin longue mais pour l'aspect historique de la chose et pour "voir" Notre Dame de Paris de Hugo, ça vallait le coup.

Aujourd'hui, je suis allé au château de Versailles. C'était un rêve d'enfant réalisé. À l'époque, je jouais à un jeu d'ordinateur en 3D qui se déroulait dans le château à l'époque de Louis XIV. J'avais donc vu sur ordinateur les pièces et la plupart du château. Le voir en réalité était donc très excitant pour moi. J'ai adoré ma visite. Les jardins sont d'une étendue incroyable. Le domaine de Marie-Antoinette permet de se rendre à l'évidence de l'absurdité de la monarchie à la fin du règne de Louis XVI. Marie-Antoinette s'était fait construire un village à elle seule pour pouvoir "jouer à la paysanne" et d'autres fantasmes complètement idiots. Pendant ce temps, le peuple mourrait de faim.

Il ne reste que quelques jours à Paris pour Benoit mon compagnon de voyage. Samedi nous allons retrouver mon amie Marion qui m'héberge pour la semaine prochaine. Je vivrai alors davantage comme un parisien. Samedi prochain je pars pour Lyon chez mon ami Augustin. Ensuite le vélo entre les villages de la Provence m'attend chez mon ami Edmond. À bientot quand le sans-fil le permet !

lundi 22 juin 2009

Paris

Non je ne suis pas (encore) mort ! C'est simplement qu'entre temps je suis allé voir Kraftwerk près de Hambourg dans ce qui aura été une nuit épique. Deuxièmement que je me suis déplacé en TGV vers Paris et que le wifi est rare et très lent et instable. Pour le "trou" qui manque à ce blog, je vous invite à consulter celui de Benoit (http://suivezben.blogspot.com), notamment concernant notre visite d'un camp de concentration en Allemagne. Tout va bien donc, mais les journées sont chargées et donc peu de temps pour rester devant un ordinateur !

Aujourd'hui j'ai visité la tour Eiffel, ce qu'on doit donc au moins faire une fois. La file est interminable mais le résultat est quand même satisfaisant.

Ensuite j'ai marché sur les champs Élysées jusqu'à la place de la Concorde. C'est sur cette même place qu'a eu lieu le tout premier concert de Jean-Michel Jarre en 1978, mon idole de toujours comme vous le savez tous. C'était donc un moment tout spécial pour moi d'enfin voir cet endroit de mes propres yeux.

Demain je devrais continuer mon pélerinage JMJ et aller à la Défense, le quartier des affaires avec sa grande arche, une architecture d'avant garde que j'adore, lieu du plus grand concert de JMJ encore une fois :)

Je vous laisse (et si le sans fil pourri me permet de poster cet article) sur un texte que j'ai écrit pour Pieuvre.ca, dans le TGV Hambourg-Paris concernant mon expérience au Hurricane Festival où j'aurai vu Kraftwerk pour la deuxième (et surement) la dernière fois de ma vie.

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Les mythiques inventeurs de la musique électronique, le groupe allemand Kraftwerk, ainsi que Moby et Franz Ferdinand se produisaient le 19 juin dernier au festival Hurricane, en banlieue éloignée de Hambourg en Allemagne. Xavier Proulx, de La Pieuvre y assistait et nous raconte son expérience à la manière d'un journal de bord – le présent récit étant d'ailleurs écrit dans le TGV Hambourg-Paris.


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Par un hasard de la vie c'est à Scheßel en Allemagne que je vit Kraftwerk pour la deuxième et probablement la dernière fois de ma vie. C'est que ce groupe peut se targuer d'avoir droit au crédit plutôt restreint d'avoir inventé la musique électronique, rien de moins. Leur prestations sont rarissimes et sont courues dans le monde entier. Leur dernier passage à Montréal remonte au printemps 2004 et c'était fort probablement leur dernier. Là où dans un Métropolis bondé j'aurai vu la magie s'opérer pour la première fois. C'est qu'il faut comprendre que Kraftwerk est avant tout une pièce d'antologie, une oeuvre de musée, où le spectacteur curieux observe ces (vieux) énergumènes du bidouillage sonore, véritables chirurgiens du son. Ainsi Kraftwerk conserve aujourd'hui sa notoriété pour l'aspect historique de ses compositions. Leur single Trans Europe Express est par ailleurs devenu la pièce la plus samplée de l'histoire de la musique. On se rend donc dans un concert de Kraftwerk pour observer l'histoire se dérouler devant nos yeux que par un goût pour des compositions musicales de grande complexité.

À sa manière, Kraftwerk prit position envers la musique électronique d'une façon totalement Allemande. Kraftwerk ou « centrale électrique » en Français, c'est faire l'apologie de la machine qui produit les sons plutôt que le cerveau humain qui se cache derrière les compositions. C'est donner toute la place à la technique, dans une perspective chirurgicale, épurée, clinique. Les membres du groupe n'hésitent d'ailleurs pas à se faire tout petit derrière les projections géantes et leur ordinateurs portable. Un laconique « danke schön, guten nacht » termine chacune de leur prestation. Et ce sont là les seuls paroles d'origine humaine que le spectateur n'entendra jamais d'eux. L'Homme et la machine.


C'est à Scheßel, au Hurricane Festival, en pleine campagne Allemande, que Kraftwerk se produisait vendredi dernier. L'équivalent de Woodstock en Beauce. Les tentes de camping se dressent à l'infini devant mes yeux. Il fait froid, le vent faisant tourner les éoliennes avoisinantes. Après la pluie et la boue, le beau temps ; les étoiles étaient prêtes pour Kraftwerk. À 10 mètres devant moi, pour une deuxième fois, je suis témoins du même spectacle. Et un spectacle miraculeux, Il ne reste qu'un membre original du groupe, Ralph Utter, le leader et « chanteur ». Après le départ de Florian Schieneder, le deuxième pilier du groupe, on avait craint le pire. Il aura été finalement remplacé, Kraftwerk reste encore un quatuor, mais pour combien de temps ?


Les projections et l'ordre des pistes n'ont pas changé depuis la dernière fois. Le son reste cristallin, mixé devant nos yeux par les plus grand puristes du son de l'Europe. Ce dernier ne peut qu'être excellent. Le Trans Europa Express surgit derrière les sillouhettes humaines, controllant leur petits synthétiseurs portatif de deux octaves et leur ordinateurs. Ralph Utter chante les vieux tubes en allemand plutôt qu'en anglais, soulignant de nouveau le surréalisme de se trouver à un endroit pareil. La foule les adule devant « Das Model » et « Autobahn ». C'est finalement vêtus de leurs habits de lumière qu'ils quitteront la scène un par un, saluant la foule les uns après les autres.


Comment Kraftwerk est-il considéré en Allemagne ? Je pose la question à un spectateur allemand à mes côtés. Il commence par m'apostropher joyeusement, me demandant où ais-je trouvé le t-shirt de Kraftwerk que je porte ce soir là. Il est sans voix quand il apprend mon pays d'origine. On en beurre épais: « Oui je suis venu expressément du Canada pour voir Kraftwerk ». Devant ces paroles, il pouffe de rire. Quand je lui demande pourquoi il rit, il m'explique sa réaction:

« Kraftwerk en Allemagne est surtout connu pour des raisons historiques. C'est les années 70 et 80, soit des gens qui ne fréquentent pas forcément les festivals de musique encore aujourd'hui. Les gens viennent voir Kraftwerk par curiosité, pour eux ce sont quatre énergumènes tout droit sortis de la jeunesse de leur parents ». Venir du Canada pour « ça » lui apparaît un geste complètement cinglé. Il aura de quoi raconter à ses collègues de bureau lundi matin.


Au bas mot, j'aurai vu l'histoire de ma musique préféré, l'électro, se dérouler devant mes yeux, et qui sait, peut-être une des dernière prestation de Kraftwerk et de son leader vieillissant. À revoir une dernière fois à Montréal ? On peut toujours rêver...


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Le prochain album de Moby est prévu pour le 30 juin prochain, Si certaines pièces ont jusqu'à maintenant filtrés par le blogue officiel du plus célèbre DJ chauve à lunettes, il était encore difficile de se faire une idée de la qualité de ce nouveau disque, surtout après le très décevant Last Night. Qu'à cela ne tienne, c'est avec joie que l'on constate que Moby a délaissé sa formule de « DJ set » pour revenir au format standard d'un véritable concert, avec chanteurs invités, violonistes et sa fameuse guitare électrique. Lors de son passage au Hurricane Festival en Allemagne, Moby a offert une performance d'une exceptionnelle qualité, qui donne un excellent avant goût de sa prochaine tournée nord-américaine. Les pièces tirées de son prochain album Wait for Me semblent en tout point excellentes, du même calibre que l'exceptionnel album Hotel paru en 2004. C'était également le lieux d'une rencontre sans doute mémorable pour le DJ qui présentait son concert juste avant Kraftwerk. Moby termina sa prestation par les mots suivants: « It's an honor for me to say this, but please stick around to see Kraftwerk ».


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Ce Hurricane Festival était aussi l'occasion de voir la tournée de Franz Ferdinand avant tout le monde. L'énergique formation qui réinventa le britpop a fourni une prestation énergique bien qu'un peu linéaire. Preuve que la musique transcende toute les langues, la foule se bousculait avec une énergie toute indie. Nouvelle coutume de la foule allemande: s'accroupir par terre pour ensuite se relever et pouvoir sauter plus haut en dansant. Le charismatique chanteur du groupe allait même jusqu'à gratter sa guitare avec une botte de pluie. Aucun des grand classiques du groupe n'a été oublié, même si l'ensemble de la prestation semblait fade et légèrement « sur le pilote automatique ». Franz Ferdinand ne reste pas moins un monument ainsi qu'un concert que l'on vit.


mercredi 17 juin 2009

Helmut Newton et Reichtag

Journée plus modeste aujourd'hui bien que remplie. À commencer par la visite du musée de la photographie et de la collection Helmut Newton. Fort impressionnant. Le musée est complètement neuf, et très spatieux. On a l'honneur de visiter 2 étages contenant chacunes au moins 150 portraits du grand maître de la photographie de mode. J'ai adoré. Tout comme la reprise du S-Bahn, le train qui tourne en rond sur un viaduc surélevé dans la rue. Je ne le redirai jamais assez comment ce machin est génial.

On fonce ensuite vers le Reichtag, le parlement Allemand. L'architecture est à couper le souffle. Derrière le fronton et les colonnes anciennes se dresse le dôme de verre géant où l'on peut monter. L'intérieur de la boule contient un escalier en spirale. Une architecture très très avant gardiste où l'ancien se confond avec la modernité. J'adore.

Pic-nic dans le Tiertgarden, le mythique grand parc de la ville, qui n'a rien à envier à Central Park. La végétation me semble plus naturel. C'est de toute beauté.











À un détour du Tiergarden, se dresse la porte de Brandbourg. C'est le coin chic de Berlin et le quartier de ambassades. Ensuite retour au monument de l'holocoste pour faire un peu de lomographie.

Me voilà revenu à l'auberge où la fatigue accumulée commence à se faire sentir, mais la bière est bonne malgré le fait que je tousse mes poumons (soit maudit Turbo ! ).

mardi 16 juin 2009

Grosse journée !

Journée bien remplie aujourd'hui. Et ce n'était pas exactement prévu. Après un réveil tôt, nous avons pris le tramway pour nous rendre à la prison de la Stasie. C'est assez loin dans la périphérie de Berlin Est. En fait on voit vraiment la différence entre ce qui était l'Est et l'Ouest ici. Dans l'Est, on dirait que tout est encore en perpétuelle construction. Les bâtiments sont rectangulaires, tous pareils, avec des petites places centrales entre eux. Un plan d'urbanisme typiquement soviétique. Autre point qui frappe dans Berlin Est c'est la quantité plus qu'habituelle de graffitis. Il y en a partout sur les bâtiments et pas mal n'importe quelle structure. Ils font partie intégrante de la ville.

Pour en venir au fait, cette journée fut une consécration du transport en commun à Berlin. Et j'en arrive à la conclusion qu'il est extraordinaire. Le système de transport de Berlin est redondant. Il y a le bus, le tramway, le métro (qui est une copie exacte, mais vraiment vraiment exacte, de celui de New York) et enfin le train. Le train passe sur des viaducs surélevés qui encerclent la ville (comme dans Batman Begins). Ainsi, pour chaque axe de la ville, il y a bel et bien 4 moyens de se rendre au même endroit. Et tout cela fonctionne sans se tarir l'un l'autre ! Un confort incroyable et une efficacité redoutable. Je ne n'ai jamais attendu plus de 4 minutes pour n'importe quel train.

Autre truc amusant, on achète un billet dans un distributeur. On le valide, mais ensuite tout repose sur des contrôles aléatoires. Or, depuis 2 jours je n'ai encore jamais été contrôlé. Ce qui fait que le système de transport offre une sorte d'illusion de gratuité. Aucune guérite, vendeur ou tourniquets. On descent les marches, et on embarque dans son train.

Parlant d'achat, le coût de la vie est effroyable. L'euro n'aide pas, mais pour des repas quasi rationnés on ne s'en sort pas vraiment en bas de 20 euros par jour. C'est cher et déprimant pour le futur sachant que Paris sera encore pire.

Pour en revenir à la visite de la prison de la stasie, nous avons fait une visite guidée en Allemand (sinon il fallait attendre le samedi). Impressionnant. Visite des cachots et des salles d'interrogatoire. C'est là qu'on enfermait les ennemis du régime communiste de la RDA. Tous les intellectuels qui dénonçaient le régime étaient kidnappés en douce et ammenés secrètement entre ces murs. Les guides sont des anciens prisonniers de la prison. Impressionnant. Le quartier est entouré de vieilles usines désaffectées, à la soviétique. Petites places, gros blocs appartements en béton tous pareils, etc. Le profond Berlin Est.

Après cette longue visite, le tramway me ramena en un tour de main jusqu'à East Side Gallery. Il s'agit d'une section du Mur qui tient encore et qui est peinturée par des artistes. Superbes fresques et on peut toucher à un morceau de l'Histoire.

Et puis, étant donné que le soleil était présent malgré un temps assez froid, on a décidé de poursuivre dans l'axe communiste et d'aller visiter CheckPoint Charly. Rien à vous apprendre sur sa raison d'être. Bref, c'est très touristique mais c'est un incontournable.

Détour par Space Hall, une boutique de vinyl qui renferme une grande qualité de choix. Et des t-shirt de Kraftwerk, absolument introubables à Montréal ! Vendu même si pas donné. Ça fera quelque chose à porter au spectacle de vendredi. On y trouve même des singles de Paul Raymer ;).

En dépassant le CheckPoint Charlie, on se retrouve sur la 5e Avenue berlinoise. Louis Vuton, Rolex, Galeries Lafayette, etc. On se rend compte à ce point que la Potsdamer Platz n'est pas très loin, ce qui avait été prévu initialement pour demain. Ce fut l'occasion d'une première visite au mémorial de l'holocoste et de faire chauffer les films 120 au fer rouge. Je veux y retourner demain avec mon autre lentille et un film particulier. Les effets de perspectives à l'intérieur du mémorial sont très puissantes. C'est probablement mon endroit préféré.

Potsdamer Platz est une sorte de Place-Des-Arts. On y retrouve le Sony Center et sa grande coupole de verre qui abrite un cinéma IMAX et autres grands magasins. J'ai soupé là bas, dans l'équivalent d'une Popessa, et me voilà revenu à l'hostel.

Journée chargée d'histoire. Finalement, encore un mot sur l'incroyable sens du style des berlinois. La machoire m'en tombe.

Demain je vais voir le Reichtag (le parlement allemand) et sa coupole de verre, la porte de Brandebourg, le musée de la photographie d'Helmut Newton (de quoi faire enrager mon père) et un pic nic dans le Tiertgarten. À la tombée du soir, retour au mémorial de l'Holocauste pour un meilleur jeu de contraste et pour utiliser mon film d'amour, le E100G xproé.

Bonne nuit !

lundi 15 juin 2009

Il y a des Bixi à Berlin !

Ça y est. Le monde du hipsterisme s'effondre: il y a des Bixi à Berlin. Après avoir récupéré un peu, je suis allé manger dans un pub non-loin de l'hostel. C'était une ambiance assez particulière: dans le pub il y avait 5-6 personnes qui formaient un orchestre (trombones, cornemuse, etc) et jouaient une sorte de musique traditionnelle. La bière est excellente et pas chère. Ainsi la Paulaener Hefeweizen Dunkel s'apparente au goût à de la Coup de Grisou. Super n'est-ce pas ? :P

Étant donné le désir de sommeil assez ardent, il est difficile de se faire une idée de la clientèle de l'hostel. À commencer par le super frigo commun et son écriteau: "Communism is good: unlabeled food is free food !". Par mon passage dans la salle commune, je dois dire que les gens semble d'avance pas mal intéressants. Une gang de japonais qui sautent partout, une gang un peu rock, indie, genre Black Rebel Motorcycle Club, d'autres plus indie-granos. J'irai me présenter demain, pour le moment c'est dodo tôt.

Il y a des poster du nouvel album de Placebo dans les rues. Pas mal cool. Mercredi on annonce beau, j'irai sûrement au Reichtag et au monument de l'holocauste. Demain je vais à la prison de la Stasi: là où on enfermait les prisonnier politiques du régime communiste. J'en profiterai pour prendre le tramway et inaugurer ma lomographie allemande.

Berlin Jour 1




Excusez les fautes d'avance, je n'ai pas dormi depuis 26 heures.

Je suis arrivé sain et sauf à Berlin. Le vol jusqu'à Zurich par Swiss était d'une qualité incroyable. Rien à redire, super service, super nourriture. Chocolats suisse en prime. L'aréport de Zurich est un monstre d'organisation, tout est rodé, réglé au quart de tour - Hé ! Forcément on est en Suisse -. Meme mon Visa d'entrée a été tamponné exactement à 5 mm du bord droit et à 5mm du bord haut de mon passeport. Une précision Suisse, y'a pas à dire.

L'aréport de Berlin est un peu rétro, ancien, dans le style de l'ancien Dorval. Pas impressionnant. Pour rejoindre le centre ville, il faut prendre l'autobus de la ville. Autobus à soufflet, bondé. Après un parcours épique, on a trouvé l'Hostel assez facilement, en passant par le métro : il est en tout point identique à celui de New York.

Charmant endroit. Le personnel de l'hostel est bien décontract, bien peace and love. Chill. Comme la chambre n'était pas prete, on est allé diner et se promener sur l'Alexanderplatz, haut lieu de Berlin Est. Impressionnant comme l'architecture de cette partie de la ville (la seule que j'ai pu voir aujourd'hui) est austère. Tout est un peu morne, quelconque, avec des graffitis. À la fois bien dégagé comme urbanisation, mais qui dégage en meme temps un chaos total dans l'organisation. Les tramways sont omniprésents. Et la construction aussi. On dirait que pratiquement TOUT est en construction. Devant un container et une grue, on aperçoit la porte de Brandebourg, comme si elle était déposée là, aléatoirement.

Les berlinois sont incroyables. Le sens du style et le chic européein, partout. En fait, on dirait que TOUT le monde en bas de 25 ans sors tout droit de lookbook.nu. Complètement fou et admirable. Le paradis du hipster, du hippie rétro, de la contre-culture. Beaucoup de vélos, beaucoup de marche.

Petit tour en terminant par le musée du Bergame et sa collection inestimable d'oeuvre de l'antiquité.

Il reste maintenant à dormir.








jeudi 11 juin 2009

lundi 8 juin 2009

Holocaust Monument, Berlin

Un rêve photographique bientôt réalisé. Le film 120 est prêt.

Itinéraire


Voila, le grand jour approche et j'en profite pour récapituler l'itinéraire de mon voyage.

  1. Départ de Montréal le 14 juin de en fin d'après midi.
  2. Berlin du 15 au 18 juin.
  3. Vendredi le 19 juin, escapade à Hamburg pour déposer les bagages et autre escapade pour le festival de musique Hurricane avec Kraftwerk, Franz Ferdinand et Moby entre autres. Nuit épique dans la campagne allemande et retour à Hamburg le 20 au matin et visite dans l'après midi.
  4. Visite de Hamburg le 21 et départ en train pour Paris dans la soirée.
  5. Paris du 21 au 4 juillet.
  6. Départ de Benoit, mon partner in crime le 29 juin.
  7. Départ pour Lyon le 4 en soirée jusqu'au 7 juillet.
  8. Départ en TGV pour Aix-en-Provence le 8 juillet pour rejoindre le petit village de Lauris en Provence.
  9. Départ pour Marignane le 18 juillet aux aurores. Transit par Charles-de-Gaule et retour à notre république de banane préférée.